L'incendie dramatique de Valence a rappelé qu'une bonne isolation thermique n'est pas toujours synonyme de protection contre le feu.
Voici des rappels essentiels sur des notions de protection incendie à prendre en compte lorsqu'on choisit son isolant thermique. Il est important de distinguer la réaction au feu, classée de A1 à D (ex M0 à M4) selon le comportement du matériau face à l'inflammation, et la résistance au feu, qui correspond au temps durant la structure du bâtiment est protégé.
La résistance au feu est, au même titre que l'isolation acoustique et thermique, un paramètre essentiel à prévoir dès la conception d'un bâtiment. Son exigence est dépendante de la destination du bâtiment et de son environnement.
Trois critères sont utilisés pour l'évaluation des divers degrés de résistance au feu des ouvrages testés. La résistance mécanique (R), l'étanchéité aux flammes et aux gaz (E) et l'isolation thermique (I).
FIBREXPAN : INCENDIE, THERMIQUE et ACOUSTIQUE
Un exemple concret et fréquent : la dalle en béton armé. Une dalle peut être considérée comme coupe-feu si elle respecte une épaisseur minimale de béton et un enrobage adéquat des aciers (voir EUROCODE EN 1992-1-2). Si l'épaisseur est souvent respectée sur chantier, l'enrobage des armatures, lui, est rarement contrôlé, que ce soit en construction neuve ou en rénovation. Lorsqu'un déficit est constaté, certains isolants peuvent compenser cette insuffisance en apportant une protection équivalente à celle d'un béton conforme.
C'est le cas du produit FIBREXPAN qui permet à une dalle béton d'obtenir une isolation thermique performante (λ=0.038 W/m.k), une résistance au feu jusqu'à 6 heures ainsi qu'une absorption acoustique (Alpha w = 1.00). Le FIBREXPAN bénéficie d'un certificat ACERMI, d'une FDES, du marquage CE, de rapports d'essai mais aussi d'un label Excell+. Une maquette 3D est également disponible sur BIM OBJECT.