Des maçonneries détériorées
Malgré sa belle architecture mêlant l'art roman (avec des voûtes romanes) à l'art gothique (avec des voûtes sur croisées d'ogives), cet édifice religieux a subi les affres du temps. Au gré des années, de
nombreuses fissurations s'étaient développées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur au niveau des deux transepts Nord et Sud ainsi que sur les sacristies. Selon les investigations géotechniques diligentées par UNISOL, ces désordres s'expliquaient par un
tassement différentiel des fondations ainsi qu'une altération des soubassements de fondations en mortier à la chaux devenus très friables.
Essentiellement constitués de masses et de marnes, les sols d'assise de l'ouvrage devaient alors être traités jusqu'au moins 6 mètres de profondeur pour stopper l'apparition des désordres et
stabiliser durablement l'église.
Des injections pour sauvegarder l'église
Pour réhabiliter ce lieu de culte, la commune a retenu la solution d'injection de résine URETEK
® en raison de sa
rapidité d'exécution et sa
faible invasivité. Après une phase de reconnaissance sur site et une étude numérique modélisée par le logiciel URETEK
® S.I.M.S, les ingénieurs ont défini le maillage d'intervention comprenant 209 points d'injection au sein des soubassements et 363 points d'injections sous fondations existantes via des injections multipoints puis, le cas échéant, en points fixes. Ainsi, près de
185 ml ont été traités jusqu'à la profondeur préalablement définie pour permettre :
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La régénération des soubassements des fondations en redonnant une cohésion et un monolithisme structurel à la maçonnerie à l'aide d'une résine faiblement expansive. Ici, la résine IDRO CP 200 était injectée en continu sur toute la hauteur traitée jusqu'à saturation de la maçonnerie. À l'issue de l'opération, les liants initialement détériorés avaient été reconstitués par la résine en quelques secondes seulement.
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L'amélioration des caractéristiques mécaniques du sol d'assise tout en réduisant sa sensibilité aux variations hydriques et donc au phénomène de retrait-gonflement. Les moindres anfractuosités du sol étaient comblées par la résine expansive avant que cette dernière ne s'expanse en compactant le terrain alentours.
L'intervention s'est achevée après
24 jours de chantier en ayant préservé autant que possible la vie des paroissiens.