La RE2020 est plus ambitieuse que la RT2012 en matière de performance et de réduction de la consommation énergétique. Elle met notamment en avant l'importance d'une bonne protection contre la chaleur estivale.
Un objectif commun se détache (de la part des Nations Unies, de la COP21 ou de tout un chacun) : ralentir le réchauffement climatique. Que l'on soit un particulier ou un professionnel, des gestes peuvent être mis en place à toutes les échelles, notamment en se tournant vers des matériaux écologiques dans le secteur du bâtiment. C'est d'autant plus important que ce secteur est gourmand en énergie et émetteur de CO₂.
La construction neuve se profile comme un champ de possibilités pour obtenir de bonnes performances énergétiques grâce à une meilleure isolation. Les émissions évitées sont bien entendu les meilleures, mais la priorité est de décarboner les bâtiments qui voient le jour et de réduire leur empreinte carbone au maximum, en utilisant par exemple de matériaux biosourcés. On pense notamment à la fibre de bois (qui stocke plus de CO₂ qu'elle n'en émet). Les panneaux construits dans l'usine STEICO de Casteljaloux peuvent également se targuer d'être produit grâce à l'énergie provenant de la biomasse.
Une isolation en fibre de bois permet de faire d'une pierre deux coups, réduisant l'empreinte carbone d'un bâtiment tout en promettant un grand confort estival à ses habitants, lui évitant d'atteindre les températures inconfortables ou seulement une fois la nuit tombée, lorsqu'une aération est possible.
Les propriétés thermiques de la fibre de bois en font donc une solution idéale des murs à la toiture en passant par la façade. Elle se prête également à la préfabrication d'éléments constructifs, pour un rendement énergétique encore optimisé.