Après l'incendie, l'école s'est délocalisée dans des bungalows temporaires mais, ce projet très sensible est sous pression pour retrouver aux plus vite des conditions de travail optimales.
Le volume original a été conservé : il s'agit d'un bâtiment semi enterré à 2 niveaux, de plein pied. "Une extension au Nord vient augmenter les capacités des salles de classe afin d'être plus conformes aux préconisations de l'Éducation nationale", explique Émeline Soumireu, Architecte de l'APGL 64.
Les intérieurs ont été entièrement reconfigurés, les menuiseries remplacées. L'ancienne couverture amiantée a été déposée, traitée et remplacée par de l'ardoise naturelle. Les façades du R+1 ont été habillées d'un bardage également en ardoise.
"Nous n'avions pas d'impératifs d'étanchéité, nous nous sommes orientés vers ce bardage pour des raisons esthétiques et une facilité de la mise en œuvre, maîtrisée par CUPA PIZARRAS", déclare l'Architecte.
Les façades étaient à l'origine recouvertes d'un enduit gratté avec des trames béton, un peu datées. "Le bardage en CUPACLAD nous a permis de rendre plus contemporain ce volume existant mais aussi de mettre en place une protection solaire avec des brise soleil sur les façades côté Sud, qui n'existaient pas auparavant", justifie Emeline Soumireu.
Le bardage a également permis de dissimuler en plancher haut du rez-de-chaussée, toutes les poutres béton qui dépassaient en porte-à-faux.
"Nous voulions créer une coque, un volume plus épuré afin d'homogénéiser l'ensemble. L'utilisation de l'ardoise en couverture et en bardage nous permet d'obtenir un effet visuel intéressant : une masse d'ardoises comme posée sur pilotis, sur le rez-de-chaussée en retrait", ajoute l'Architecte.