Un terrain instable
Le bâtiment semi encastré de type R+1 avec un sous-sol partiel est situé sur une ancienne carrière exploitée à ciel ouvert, elle-même remplie par un remblai de mauvaise qualité sur 10 m de profondeur. Ce terrain mal compacté était alors amené à se tasser sous son propre poids et sous celui de l'immeuble.
Des signes de faiblesses inquiétants
En 2011, visible de l'extérieur et de la cave, une fissure traversante de forme oblique affectait l'angle nord du bâtiment. Selon un témoin au plâtre, la fissure avait commencé à se développer dès 1968. Depuis son ouverture n'a cessé d'évoluer.
Les solutions réparatoires
Une solution devait rapidement être adoptée car l'équilibre de l'immeuble n'était plus assuré. Cependant, bien que les désordres étaient localisés une intervention partielle n'était pas envisageable car elle risquait de détériorer la partie non traitée.
Pour pallier cette problématique, plusieurs techniques ont tout d'abord été envisagées : coque de bateau, radier, injections, micropieux. L'architecte a privilégié l'amélioration des qualités mécaniques des remblais par injection de résine expansive couplée à des injections de coulis traditionnels en profondeur.
Cette solution a permis de réaliser les stabilisations du bâtiment sans gêne pour les occupants et pour un prix très compétitif.
L'intervention
L'objectif des injections était de remplir les zones lâches existantes dans l'épaisseur du remblai ainsi qu'à sa base de ceux-ci sur la hauteur des galeries afin de renforcer les caractéristiques mécaniques des sols pour limiter l'ensemble des tassements et en assurer la stabilité.
C'est ainsi que 150 mètres linéaires sous semelle ont été traités selon le procédé Deep Injections
® jusqu'à une profondeur de 3 m sous fondation par l'équipe URETEK
®. Les injections ont permis à l'ouvrage de retrouver son équilibre.
Finalisés en décembre 2017, les travaux ont seulement duré 12 jours.