*

Hotline Doc.

ID
Voici l'identifiant à indiquer au conseiller du service
documentation de Batiactu lors de
votre appel
(En France métropolitaine, tarif habituel de votre opérateur, non surtaxé).
Confirmer l'appel

Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide

Publié le 19/11/2025 - Article rédigé pour Batiactu par Rai d'Action
Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide
Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide - © iStock
A SAVOIR. Le secteur du bâtiment poursuit sa mutation sous l’impulsion conjointe de la RE2020, des impératifs de décarbonation et de la pénurie persistante de main-d’œuvre qualifiée. En rénovation, les entreprises doivent désormais conjuguer performance énergétique, rapidité d’exécution et réduction de l’impact environnemental. Dans ce contexte, les procédés constructifs évoluent rapidement. L’ossature bois, les panneaux préfabriqués et les systèmes de montage rapide s’imposent comme des solutions à la fois efficaces, durables et adaptées aux contraintes actuelles des chantiers.

https://produits.batiactu.com/img/edito_photo_auto/620-465-c/20251119_161756_edito.jpg
Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide
A SAVOIR. Le secteur du bâtiment poursuit sa mutation sous l’impulsion conjointe de la RE2020, des impératifs de décarbonation et de la pénurie persistante de main-d’œuvre qualifiée. En rénovation, les entreprises doivent désormais conjuguer performance énergétique, rapidité d’exécution et réduction de l’impact environnemental. Dans ce contexte, les procédés constructifs évoluent rapidement. L’ossature bois, les panneaux préfabriqués et les systèmes de montage rapide s’imposent comme des solutions à la fois efficaces, durables et adaptées aux contraintes actuelles des chantiers.
Une rénovation en pleine transition technique et réglementaire Depuis quelques années, la rénovation énergétique et structurelle des bâtiments s’inscrit dans une logique de performance globale. Il s’agit désormais de transformer durablement le bâti pour répondre aux nouvelles exigences environnementales. À l’horizon 2026, cette mutation s’accélère sous l’effet combiné de la réglementation et de l’innovation.   La RE2020, d’abord appliquée au neuf, influence désormais les chantiers de rénovation lourde. Elle encourage l’usage de matériaux à faible empreinte carbone, favorise les systèmes constructifs légers et valorise la sobriété énergétique. Les pouvoirs publics incitent à repenser la manière de construire et de rénover. Le secteur doit désormais composer avec des indicateurs tels que le bilan carbone des matériaux ou le taux de valorisation des déchets de chantier.   Dans le même temps, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et la hausse du coût des matériaux poussent les entreprises à rechercher des procédés plus rapides, reproductibles et moins dépendants du travail sur site. C’est dans ce contexte que les solutions industrialisées comme l’ossature bois, les panneaux préfabriqués ou les systèmes modulaires prennent tout leur sens. Ces procédés permettent d’anticiper davantage la fabrication en atelier, de réduire les interventions sur chantier, et d’assurer une qualité constante, même avec des équipes restreintes.   La modularité devient ainsi un mot d’ordre. Là où la rénovation traditionnelle s’adaptait pièce par pièce, ces techniques offrent aujourd’hui la possibilité d’intervenir globalement : façades, toitures, planchers, voire surélévations. La standardisation partielle des composants n’empêche plus la personnalisation : grâce à la numérisation des relevés 3D et aux outils de conception BIM, chaque projet peut être ajusté au millimètre près.   Pour les artisans et entreprises du bâtiment, cette évolution représente à la fois une opportunité et un défi : une opportunité, car elle ouvre la voie à des chantiers plus rapides, mieux maîtrisés et plus rentables ; un défi, car elle nécessite de nouvelles compétences en montage, en lecture numérique de plans et en coordination inter-corps d’état. L’ossature bois, pilier des rénovations décarbonées Longtemps cantonné à la construction neuve, le bois s’impose désormais comme une solution de référence en rénovation. Sa légèreté, sa polyvalence et ses performances thermiques en font un allié précieux pour les chantiers où la rapidité d’exécution et la limitation des charges sont essentielles. Les procédés à ossature bois connaissent un véritable essor, soutenus par la RE2020 et par la volonté collective de réduire les émissions de CO2 du secteur.   Le système à ossature bois repose sur une structure porteuse constituée de montants en bois espacés régulièrement, entre lesquels viennent s’insérer les éléments d’isolation et les parements. En rénovation, ce procédé permet d’intervenir sans alourdir la structure existante, que ce soit pour créer : une surélévation, une extension, un doublage de façade. Les murs à ossature bois se posent souvent sur des fondations légères et s’adaptent aisément aux irrégularités du bâti ancien. Des avantages techniques et environnementaux marqués Les atouts du bois sont nombreux : Légèreté et résistance : une structure bois pèse environ cinq fois moins qu’un mur maçonné, limitant les contraintes sur les fondations existantes. Performance thermique naturelle : le bois est un matériau peu conducteur, qui réduit les ponts thermiques et améliore le confort d’hiver comme d’été. Chantier propre et rapide : les éléments sont préfabriqués en atelier, garantissant une pose en quelques jours et une réduction significative des nuisances. Empreinte carbone faible : le bois stocke du CO2 tout au long de sa vie, participant ainsi à la neutralité carbone des opérations de rénovation.   Ces qualités font de l’ossature bois un levier fort pour atteindre les objectifs bas-carbone fixés à l’horizon 2030. De plus, les progrès industriels permettent désormais de fabriquer des panneaux bois complets, intégrant isolation biosourcée, menuiseries et parement extérieur, prêts à poser sur chantier. Des applications variées en rénovation L’ossature bois s’emploie aujourd’hui dans de multiples configurations. On note par exemple : Surélévations et extensions : le bois, léger et porteur, permet de créer des niveaux supplémentaires sans surcharge excessive. Isolation par l’extérieur (ITE) : des caissons préfabriqués en bois peuvent être fixés sur les façades pour améliorer les performances thermiques. Réhabilitation complète : dans le tertiaire ou les logements collectifs, il est possible de remplacer intégralement les enveloppes existantes par des modules bois standardisés.   Cette diversité d’usages séduit les maîtres d’ouvrage, notamment publics, qui y voient une réponse rapide et durable aux besoins de rénovation massive. Quelques précautions à respecter Si le bois présente de nombreux atouts, il nécessite une mise en œuvre rigoureuse. Dans un premier temps, la durabilité dépend d’une parfaite étanchéité à l’eau et à la vapeur. Les membranes et pare-pluie doivent être posées avec soin. Ensuite, les réglementations incendie imposent des protections spécifiques (plaques de plâtre, retardateurs, parements). Il faut donc avoir une attention particulière sur la sécurité face au risque de feu. De plus, les jonctions avec l’existant doivent faire l’objet d’une étude approfondie. Les points de raccord entre matériaux doivent être traités pour éviter les désordres structurels ou thermiques.   Enfin, la filière bois se structure de plus en plus autour de certifications (PEFC, FSC, Bois de France) et de labels de performance, garantissant la traçabilité et la qualité environnementale des matériaux.   L’ossature bois représente donc bien plus qu’un effet de mode. Elle incarne la transition constructive vers des chantiers plus sobres, plus rapides et plus responsables. En 2026, elle constitue le socle sur lequel viennent se greffer les autres procédés industrialisés, tels que la préfabrication et le montage rapide. Les panneaux préfabriqués : précision, gain de temps et qualité L’essor de la préfabrication transforme la manière d’aborder les chantiers de rénovation. En 2026, les panneaux préfabriqués qu’ils soient en bois, en béton allégé, en CLT ou hybrides s’imposent comme une solution de choix pour répondre aux impératifs de rapidité, performance et de maîtrise des coûts. Ces systèmes, issus de procédés industriels, permettent de livrer sur site des éléments prêts à poser, intégrant souvent isolation, parement et menuiseries.   Les panneaux préfabriqués sont conçus et assemblés en atelier. Une fois livrés sur site, ils sont posés directement sur la structure existante ou sur une ossature secondaire. Ce procédé permet de réduire drastiquement le nombre d’opérations à réaliser sur chantier : pas de temps perdu en séchage, peu de manutention, un assemblage rapide grâce à des systèmes d’ancrage ou de fixation standardisés.   Les gains sont considérables : une façade de logement collectif peut être rénovée en quelques jours, là où il fallait plusieurs semaines avec des procédés traditionnels. De plus, la préfabrication limite les nuisances sonores et la production de déchets, un atout majeur en milieu urbain ou en copropriété occupée. Des typologies variées et des innovations constantes En 2026, la filière propose une large gamme de panneaux préfabriqués adaptés aux besoins de la rénovation : Panneaux ossature bois pré-isolés : légers et très performants, ils associent structure, isolation biosourcée et bardage. Panneaux sandwich béton : intégrant isolant et parement extérieur, ils garantissent inertie thermique et robustesse. Panneaux CLT ou hybrides bois-béton : destinés aux rénovations structurelles ou aux planchers, combinant rigidité et légèreté. Modules multifonctions : intégrant déjà réseaux, gaines techniques, voire menuiseries et protections solaires.   Les innovations récentes vont encore plus loin. Grâce à la modélisation BIM et aux relevés 3D, chaque panneau peut être fabriqué sur mesure à partir du scan du bâtiment existant. Certains fabricants intègrent même des capteurs connectés pour suivre la température ou l’humidité dans le temps, garantissant une maintenance simplifiée. Les avantages pour les entreprises et les maîtres d’ouvrage Les bénéfices de la préfabrication en rénovation sont multiples : Gain de temps : les délais d’intervention sont divisés par deux ou trois selon la complexité du chantier. Qualité maîtrisée : la fabrication en usine réduit les risques d’erreur, d’humidité ou de malfaçon. Chantier propre et peu invasif : idéal pour les sites occupés, notamment dans le logement collectif. Réduction des coûts indirects : moins de matériel à stocker, moins de pertes et une logistique plus simple à gérer.   Pour les artisans, cela se traduit par une réduction du besoin en main-d’œuvre qualifiée sur site et une meilleure rentabilité par heure travaillée. Le travail en atelier, plus confortable et sécurisé, attire également de nouveaux profils vers la filière construction. Malgré ses nombreux avantages, la préfabrication impose une rigueur de préparation. Le moindre écart dans la prise de cotes ou dans la conception peut compromettre l’ajustement des panneaux sur chantier. Les tolérances sont faibles, et les modifications de dernière minute coûteuses. Le transport constitue également un point clé. Les panneaux volumineux nécessitent des moyens de levage et de manutention adaptés, parfois difficiles à mobiliser dans des centres urbains denses. Le montage rapide : vers l’industrialisation maîtrisée des chantiers Dernier maillon de la chaîne, le montage rapide traduit sur le terrain les gains promis par la préfabrication. Le principe repose sur des éléments préfabriqués conçus pour un assemblage immédiat : connecteurs métalliques, visserie structurelle, ancrages standardisés, modules autoportants.   La mise en œuvre ne nécessite souvent ni coffrage, ni temps de séchage, et se réalise en quelques heures. Le chantier est donc plus court, plus sûr et moins dépendant des aléas climatiques.   Le montage rapide séduit particulièrement les maîtres d’ouvrage publics et privés pour les interventions en milieu habité comme la rénovation d’écoles, de logements sociaux, de bureaux ou d’hôpitaux. Les nuisances sont minimisées et la remise en service des bâtiments quasi immédiate.   Outre le gain de temps, ces procédés améliorent la productivité des équipes et réduisent les coûts indirects (échafaudages, reprises, locations). Couplés à la conception numérique et à la préfabrication, ils participent d’une logique de construction industrialisée, où chaque phase est rationalisée pour atteindre un haut niveau de qualité. Article rédigé pour Batiactu par Rai d'Action.
2025-11-19T16:19:00+01:00
Gestion de l'entreprise
true

Une rénovation en pleine transition technique et réglementaire


Depuis quelques années, la rénovation énergétique et structurelle des bâtiments s’inscrit dans une logique de performance globale. Il s’agit désormais de transformer durablement le bâti pour répondre aux nouvelles exigences environnementales. À l’horizon 2026, cette mutation s’accélère sous l’effet combiné de la réglementation et de l’innovation.
 
La RE2020, d’abord appliquée au neuf, influence désormais les chantiers de rénovation lourde. Elle encourage l’usage de matériaux à faible empreinte carbone, favorise les systèmes constructifs légers et valorise la sobriété énergétique. Les pouvoirs publics incitent à repenser la manière de construire et de rénover. Le secteur doit désormais composer avec des indicateurs tels que le bilan carbone des matériaux ou le taux de valorisation des déchets de chantier.
 
Dans le même temps, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et la hausse du coût des matériaux poussent les entreprises à rechercher des procédés plus rapides, reproductibles et moins dépendants du travail sur site. C’est dans ce contexte que les solutions industrialisées comme l’ossature bois, les panneaux préfabriqués ou les systèmes modulaires prennent tout leur sens.
Ces procédés permettent d’anticiper davantage la fabrication en atelier, de réduire les interventions sur chantier, et d’assurer une qualité constante, même avec des équipes restreintes.
 
La modularité devient ainsi un mot d’ordre. Là où la rénovation traditionnelle s’adaptait pièce par pièce, ces techniques offrent aujourd’hui la possibilité d’intervenir globalement : façades, toitures, planchers, voire surélévations. La standardisation partielle des composants n’empêche plus la personnalisation : grâce à la numérisation des relevés 3D et aux outils de conception BIM, chaque projet peut être ajusté au millimètre près.
 
Pour les artisans et entreprises du bâtiment, cette évolution représente à la fois une opportunité et un défi :
  • une opportunité, car elle ouvre la voie à des chantiers plus rapides, mieux maîtrisés et plus rentables ;
  • un défi, car elle nécessite de nouvelles compétences en montage, en lecture numérique de plans et en coordination inter-corps d’état.

L’ossature bois, pilier des rénovations décarbonées


Longtemps cantonné à la construction neuve, le bois s’impose désormais comme une solution de référence en rénovation. Sa légèreté, sa polyvalence et ses performances thermiques en font un allié précieux pour les chantiers où la rapidité d’exécution et la limitation des charges sont essentielles. Les procédés à ossature bois connaissent un véritable essor, soutenus par la RE2020 et par la volonté collective de réduire les émissions de CO2 du secteur.
 
Le système à ossature bois repose sur une structure porteuse constituée de montants en bois espacés régulièrement, entre lesquels viennent s’insérer les éléments d’isolation et les parements.
En rénovation, ce procédé permet d’intervenir sans alourdir la structure existante, que ce soit pour créer :
  • une surélévation,
  • une extension,
  • un doublage de façade.
Les murs à ossature bois se posent souvent sur des fondations légères et s’adaptent aisément aux irrégularités du bâti ancien.

Des avantages techniques et environnementaux marqués


Les atouts du bois sont nombreux :
  • Légèreté et résistance : une structure bois pèse environ cinq fois moins qu’un mur maçonné, limitant les contraintes sur les fondations existantes.
  • Performance thermique naturelle : le bois est un matériau peu conducteur, qui réduit les ponts thermiques et améliore le confort d’hiver comme d’été.
  • Chantier propre et rapide : les éléments sont préfabriqués en atelier, garantissant une pose en quelques jours et une réduction significative des nuisances.
  • Empreinte carbone faible : le bois stocke du CO2 tout au long de sa vie, participant ainsi à la neutralité carbone des opérations de rénovation.
 
Ces qualités font de l’ossature bois un levier fort pour atteindre les objectifs bas-carbone fixés à l’horizon 2030. De plus, les progrès industriels permettent désormais de fabriquer des panneaux bois complets, intégrant isolation biosourcée, menuiseries et parement extérieur, prêts à poser sur chantier.

Des applications variées en rénovation


L’ossature bois s’emploie aujourd’hui dans de multiples configurations.
On note par exemple :
  • Surélévations et extensions : le bois, léger et porteur, permet de créer des niveaux supplémentaires sans surcharge excessive.
  • Isolation par l’extérieur (ITE) : des caissons préfabriqués en bois peuvent être fixés sur les façades pour améliorer les performances thermiques.
  • Réhabilitation complète : dans le tertiaire ou les logements collectifs, il est possible de remplacer intégralement les enveloppes existantes par des modules bois standardisés.
 
Cette diversité d’usages séduit les maîtres d’ouvrage, notamment publics, qui y voient une réponse rapide et durable aux besoins de rénovation massive.

Quelques précautions à respecter


Si le bois présente de nombreux atouts, il nécessite une mise en œuvre rigoureuse.
Dans un premier temps, la durabilité dépend d’une parfaite étanchéité à l’eau et à la vapeur. Les membranes et pare-pluie doivent être posées avec soin.
Ensuite, les réglementations incendie imposent des protections spécifiques (plaques de plâtre, retardateurs, parements). Il faut donc avoir une attention particulière sur la sécurité face au risque de feu.
De plus, les jonctions avec l’existant doivent faire l’objet d’une étude approfondie. Les points de raccord entre matériaux doivent être traités pour éviter les désordres structurels ou thermiques.
 
Enfin, la filière bois se structure de plus en plus autour de certifications (PEFC, FSC, Bois de France) et de labels de performance, garantissant la traçabilité et la qualité environnementale des matériaux.
 
L’ossature bois représente donc bien plus qu’un effet de mode. Elle incarne la transition constructive vers des chantiers plus sobres, plus rapides et plus responsables. En 2026, elle constitue le socle sur lequel viennent se greffer les autres procédés industrialisés, tels que la préfabrication et le montage rapide.

Les panneaux préfabriqués : précision, gain de temps et qualité


L’essor de la préfabrication transforme la manière d’aborder les chantiers de rénovation. En 2026, les panneaux préfabriqués qu’ils soient en bois, en béton allégé, en CLT ou hybrides s’imposent comme une solution de choix pour répondre aux impératifs de rapidité, performance et de maîtrise des coûts. Ces systèmes, issus de procédés industriels, permettent de livrer sur site des éléments prêts à poser, intégrant souvent isolation, parement et menuiseries.
 
Les panneaux préfabriqués sont conçus et assemblés en atelier. Une fois livrés sur site, ils sont posés directement sur la structure existante ou sur une ossature secondaire.
Ce procédé permet de réduire drastiquement le nombre d’opérations à réaliser sur chantier :
  • pas de temps perdu en séchage,
  • peu de manutention,
  • un assemblage rapide grâce à des systèmes d’ancrage ou de fixation standardisés.
 
Les gains sont considérables : une façade de logement collectif peut être rénovée en quelques jours, là où il fallait plusieurs semaines avec des procédés traditionnels. De plus, la préfabrication limite les nuisances sonores et la production de déchets, un atout majeur en milieu urbain ou en copropriété occupée.

Des typologies variées et des innovations constantes


En 2026, la filière propose une large gamme de panneaux préfabriqués adaptés aux besoins de la rénovation :
  • Panneaux ossature bois pré-isolés : légers et très performants, ils associent structure, isolation biosourcée et bardage.
  • Panneaux sandwich béton : intégrant isolant et parement extérieur, ils garantissent inertie thermique et robustesse.
  • Panneaux CLT ou hybrides bois-béton : destinés aux rénovations structurelles ou aux planchers, combinant rigidité et légèreté.
  • Modules multifonctions : intégrant déjà réseaux, gaines techniques, voire menuiseries et protections solaires.
 
Les innovations récentes vont encore plus loin. Grâce à la modélisation BIM et aux relevés 3D, chaque panneau peut être fabriqué sur mesure à partir du scan du bâtiment existant. Certains fabricants intègrent même des capteurs connectés pour suivre la température ou l’humidité dans le temps, garantissant une maintenance simplifiée.

Les avantages pour les entreprises et les maîtres d’ouvrage


Les bénéfices de la préfabrication en rénovation sont multiples :
  • Gain de temps : les délais d’intervention sont divisés par deux ou trois selon la complexité du chantier.
  • Qualité maîtrisée : la fabrication en usine réduit les risques d’erreur, d’humidité ou de malfaçon.
  • Chantier propre et peu invasif : idéal pour les sites occupés, notamment dans le logement collectif.
  • Réduction des coûts indirects : moins de matériel à stocker, moins de pertes et une logistique plus simple à gérer.
 
Pour les artisans, cela se traduit par une réduction du besoin en main-d’œuvre qualifiée sur site et une meilleure rentabilité par heure travaillée. Le travail en atelier, plus confortable et sécurisé, attire également de nouveaux profils vers la filière construction.

Malgré ses nombreux avantages, la préfabrication impose une rigueur de préparation. Le moindre écart dans la prise de cotes ou dans la conception peut compromettre l’ajustement des panneaux sur chantier. Les tolérances sont faibles, et les modifications de dernière minute coûteuses.
Le transport constitue également un point clé. Les panneaux volumineux nécessitent des moyens de levage et de manutention adaptés, parfois difficiles à mobiliser dans des centres urbains denses.

Le montage rapide : vers l’industrialisation maîtrisée des chantiers


Dernier maillon de la chaîne, le montage rapide traduit sur le terrain les gains promis par la préfabrication. Le principe repose sur des éléments préfabriqués conçus pour un assemblage immédiat :
  • connecteurs métalliques,
  • visserie structurelle,
  • ancrages standardisés,
  • modules autoportants.
 
La mise en œuvre ne nécessite souvent ni coffrage, ni temps de séchage, et se réalise en quelques heures. Le chantier est donc plus court, plus sûr et moins dépendant des aléas climatiques.
 
Le montage rapide séduit particulièrement les maîtres d’ouvrage publics et privés pour les interventions en milieu habité comme la rénovation d’écoles, de logements sociaux, de bureaux ou d’hôpitaux. Les nuisances sont minimisées et la remise en service des bâtiments quasi immédiate.
 
Outre le gain de temps, ces procédés améliorent la productivité des équipes et réduisent les coûts indirects (échafaudages, reprises, locations). Couplés à la conception numérique et à la préfabrication, ils participent d’une logique de construction industrialisée, où chaque phase est rationalisée pour atteindre un haut niveau de qualité.


Article rédigé pour Batiactu par Rai d'Action.


À lire aussi
Sous-traitance et responsabilités en chaîne : que risque un artisan en cas de contrôle ou de sinistre en 2026
Sous-traitance et responsabilités en chaîne : que risque un artisan en cas de contrôle ou de sinistre en 2026

A SAVOIR. La sous-traitance est désormais ancrée dans l’organisation des chantiers : elle permet de faire face aux pics...

Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide
Procédés constructifs à adopter en rénovation 2026 : ossature bois, panneaux préfabriqués, montage rapide

A SAVOIR. Le secteur du bâtiment poursuit sa mutation sous l’impulsion conjointe de la RE2020, des impératifs de...

Matériaux biosourcés : comment les intégrer efficacement sur vos chantiers
Matériaux biosourcés : comment les intégrer efficacement sur vos chantiers

A SAVOIR. Les matériaux biosourcés prennent de l’ampleur dans le bâtiment, portés par les enjeux...

Comment anticiper une succession ou une cession d’activité quand on est artisan du BTP ?
Comment anticiper une succession ou une cession d’activité quand on est artisan du BTP ?

BONNE PRATIQUE. Passer le relais n’est jamais simple, surtout dans le BTP où l’entreprise repose souvent sur la...


À découvrir
Le DTU 13.1 expliqué pour vos travaux de fondations superficielles
Le DTU 13.1 expliqué pour vos travaux de fondations superficielles Par Batichiffrage

Résumé de la NF DTU 13.1 (septembre 2019) Fondations superficielles - (Indice de classement : P11-201)

Le DTU 20.13 expliqué pour vos travaux de cloisons en maçonnerie de petits éléments
Le DTU 20.13 expliqué pour vos travaux de cloisons en maçonnerie de petits éléments Par Batichiffrage

Résumé de la NF DTU 20.13 (octobre 2008) : Parties 1-1 et 1-2 modifiées par Amendement A1 (juillet 2016) ; Partie 3...

Le DTU 23.4 expliqué pour vos travaux de planchers à prédalles industrialisées en béton
Le DTU 23.4 expliqué pour vos travaux de planchers à prédalles industrialisées en béton Par Batichiffrage

Résumé de la NF DTU 23.4 (juillet 2021) : Planchers à prédalles industrialisées en béton (Indice de classement...

Le DTU 25.42 expliqué pour vos ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches
Le DTU 25.42 expliqué pour vos ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches Par Batichiffrage

Résumé de la NF DTU 25.42 (décembre 2012) : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de...

Top
Wait