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Un VU benne idéal en ville

Publié le 25/11/2025 - Article rédigé pour Batiactu par Guillaume Geneste
Un VU benne idéal en ville
La seconde génération de Mercedes eSprinter est disponible en deux longueurs de châssis simple cabine - © Mercedes
UTILITAIRE. Les utilitaires benne sont utilisés par de nombreux corps de métiers du bâtiment. Cette version basée sur un châssis de Sprinter électrique est bourrée de qualités. Dommage qu’elle soit si chère.

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Un VU benne idéal en ville
UTILITAIRE. Les utilitaires benne sont utilisés par de nombreux corps de métiers du bâtiment. Cette version basée sur un châssis de Sprinter électrique est bourrée de qualités. Dommage qu’elle soit si chère.
La seconde génération de eSprinter, la version zéro émission du plus gros des utilitaires Mercedes, a été lancée il y a un peu plus d’un an. Si les évolutions esthétiques ont été très discrètes, les ingénieurs du constructeur ont porté leur attention sur la partie technique. Il est ainsi désormais possible de choisir, selon les versions, entre trois batteries (de 56, 81 et 113 kWh) offrant des autonomies allant de 209 à 414 kilomètres. Le bloc moteur, placé sur l’essieu arrière, laisse le choix entre deux niveaux de puissance : 136 et 204 ch. Et, désormais, le eSprinter est décliné en plusieurs versions de fourgons (contre une seule auparavant) ainsi qu’en châssis-cabine permettant ainsi de recevoir diverses carrosseries. Cette nouvelle version châssis est déclinée en deux longueurs (5,9 ou 6,7 m) mais n’est proposée qu’en version simple cabine. Un eSprinter benne JPM réussi Le Mercedes eSprinter de cet essai repose sur un châssis court, doté d’une benne JPM avec coffre à outils. Particularité très appréciée par les utilisateurs des bennes JPM, la Triva JPM, à la fois barre anti-encastrement et traverse d’attelage, est compatible avec le eSprinter. Cela permet l’installation d’un crochet mixte et de rehausser les feux sous la benne, les mettant ainsi loin du sol et à l’abri des éventuelles projections. Le châssis court permet de disposer d’une très bonne maniabilité grâce à son faible rayon de braquage tout en disposant de suffisamment de longueur utile au niveau de la benne. Réalisée en aluminium, la benne JPM montée sur le châssis du eSprinter permet de compenser le poids des batteries et ainsi de ne pas entraver la charge utile qui, sur cette version 420 (PTAC à plus de 4 250 kilos), est de 1 100 kilos. La benne JPM en aluminium permet de compenser le poids des batteries par rapport à une benne classique en acier Une vitesse limitée à 90 km/h Conformément à la législation, il est possible de conduire des véhicules utilitaires légers électriques affichant un PTAC de plus de 3.5 T avec un permis B et sans autre restriction que celle d’une limitation de vitesse à 90 km/h. Cela permet, en contrepartie, de disposer d’une charge utile élevée. C’est donc le cas de notre benne JPM. Grâce à la motorisation de 204 ch et 400 Nm de couple maxi, les accélérations sont très convaincantes. La batterie de 81 kWh qui équipe ce eSprinter offre une autonomie d’environ 300 kilomètres. Doté du chargeur optionnel de haute puissance DC115 kW, les temps de recharge varient d’environ 32 minutes pour passer de 10 à 80 % sur une borne haute puissance, d’une heure sur une borne 50 kW et de 4 heures sur une borne AC 22 kW. Si les accélérations sont plaisantes, le freinage s’avère lui aussi efficace malgré une pédale pas toujours évidente à doser. Le conducteur peut aussi jouer sur les quatre niveaux de puissance du freinage régénératif (de D++ à D-, sélectionnable avec les palettes au volant), allant de la quasi-roue libre jusqu’à un freinage puissant, ce dernier pouvant même surprendre par sa force. Enfin, le eSprinter dispose d’un niveau de récupération de freinage automatique (mode D Auto) bien « formaté » et efficace. En ville, le eSprinter benne est à son aise ; sur route, cela peut encore aller. En revanche, il faut éviter au maximum de s’aventurer sur les voies express ou les autoroutes où la vitesse limitée à 90 km/h est un réel handicap. Noyé au milieu des flots de poids lourds, le eSprinter semble alors bien frêle malgré son gabarit et les occupants ne sont guère rassurés. Mais, si votre activité est principalement urbaine, le eSprinter sera un compagnon très agréable. Le confort est très élevé et, bien entendu, le silence règne en maître ce qui rend la conduite du eSprinter très agréable. Bonne surprise, la benne sait, elle aussi, rester discrète et ne génère pas de bruits parasites. A bord, le eSprinter profite du même environnement que les autres versions du gros utilitaire Mercedes. Même si le plastique dur est omniprésent et que la boîte à gants ne dispose pas de couvercle, l’ensemble est plaisant, le constructeur insistant sur la présence de son système multimédia de dernière génération MBUX avec commande vocale et son grand écran central tactile. Le MBUX du eSprinter est par ailleurs doté de fonctionnalités spécifiques comme les paramètres de charge, la pré-climatisation, la navigation intelligente ou encore la possibilité de disposer de l’affichage des bornes de recharges. Pas sûr que ce soit cela qui motive en premier le choix du eSprinter. Ce sera plutôt la réputation de robustesse du modèle, le professionnalisme du réseau de concessionnaires Mercedes VI habitués aux véhicules carrossés ou encore le réel agrément de conduite qui seront convaincants. Reste un point essentiel et qui pourra être un frein important : le prix de vente de ce eSprinter benne (en finition Pro) qui s’affiche, avec sa batterie 81 kWh et sa quinzaine d’options (dont la navigation), à 83 012 € HT. Article rédigé pour Batiactu par Guillaume Geneste.
2025-11-25T09:02:00+01:00
Mobilité et équipements
true
La seconde génération de eSprinter, la version zéro émission du plus gros des utilitaires Mercedes, a été lancée il y a un peu plus d’un an. Si les évolutions esthétiques ont été très discrètes, les ingénieurs du constructeur ont porté leur attention sur la partie technique. Il est ainsi désormais possible de choisir, selon les versions, entre trois batteries (de 56, 81 et 113 kWh) offrant des autonomies allant de 209 à 414 kilomètres. Le bloc moteur, placé sur l’essieu arrière, laisse le choix entre deux niveaux de puissance : 136 et 204 ch. Et, désormais, le eSprinter est décliné en plusieurs versions de fourgons (contre une seule auparavant) ainsi qu’en châssis-cabine permettant ainsi de recevoir diverses carrosseries. Cette nouvelle version châssis est déclinée en deux longueurs (5,9 ou 6,7 m) mais n’est proposée qu’en version simple cabine.

Un eSprinter benne JPM réussi


Le Mercedes eSprinter de cet essai repose sur un châssis court, doté d’une benne JPM avec coffre à outils. Particularité très appréciée par les utilisateurs des bennes JPM, la Triva JPM, à la fois barre anti-encastrement et traverse d’attelage, est compatible avec le eSprinter. Cela permet l’installation d’un crochet mixte et de rehausser les feux sous la benne, les mettant ainsi loin du sol et à l’abri des éventuelles projections. Le châssis court permet de disposer d’une très bonne maniabilité grâce à son faible rayon de braquage tout en disposant de suffisamment de longueur utile au niveau de la benne. Réalisée en aluminium, la benne JPM montée sur le châssis du eSprinter permet de compenser le poids des batteries et ainsi de ne pas entraver la charge utile qui, sur cette version 420 (PTAC à plus de 4 250 kilos), est de 1 100 kilos.

La benne JPM en aluminium permet de compenser le poids des batteries par rapport à une benne classique en acier

Une vitesse limitée à 90 km/h


Conformément à la législation, il est possible de conduire des véhicules utilitaires légers électriques affichant un PTAC de plus de 3.5 T avec un permis B et sans autre restriction que celle d’une limitation de vitesse à 90 km/h. Cela permet, en contrepartie, de disposer d’une charge utile élevée. C’est donc le cas de notre benne JPM. Grâce à la motorisation de 204 ch et 400 Nm de couple maxi, les accélérations sont très convaincantes. La batterie de 81 kWh qui équipe ce eSprinter offre une autonomie d’environ 300 kilomètres. Doté du chargeur optionnel de haute puissance DC115 kW, les temps de recharge varient d’environ 32 minutes pour passer de 10 à 80 % sur une borne haute puissance, d’une heure sur une borne 50 kW et de 4 heures sur une borne AC 22 kW.

Si les accélérations sont plaisantes, le freinage s’avère lui aussi efficace malgré une pédale pas toujours évidente à doser. Le conducteur peut aussi jouer sur les quatre niveaux de puissance du freinage régénératif (de D++ à D-, sélectionnable avec les palettes au volant), allant de la quasi-roue libre jusqu’à un freinage puissant, ce dernier pouvant même surprendre par sa force. Enfin, le eSprinter dispose d’un niveau de récupération de freinage automatique (mode D Auto) bien « formaté » et efficace.

En ville, le eSprinter benne est à son aise ; sur route, cela peut encore aller. En revanche, il faut éviter au maximum de s’aventurer sur les voies express ou les autoroutes où la vitesse limitée à 90 km/h est un réel handicap. Noyé au milieu des flots de poids lourds, le eSprinter semble alors bien frêle malgré son gabarit et les occupants ne sont guère rassurés. Mais, si votre activité est principalement urbaine, le eSprinter sera un compagnon très agréable.
Le confort est très élevé et, bien entendu, le silence règne en maître ce qui rend la conduite du eSprinter très agréable. Bonne surprise, la benne sait, elle aussi, rester discrète et ne génère pas de bruits parasites. A bord, le eSprinter profite du même environnement que les autres versions du gros utilitaire Mercedes. Même si le plastique dur est omniprésent et que la boîte à gants ne dispose pas de couvercle, l’ensemble est plaisant, le constructeur insistant sur la présence de son système multimédia de dernière génération MBUX avec commande vocale et son grand écran central tactile. Le MBUX du eSprinter est par ailleurs doté de fonctionnalités spécifiques comme les paramètres de charge, la pré-climatisation, la navigation intelligente ou encore la possibilité de disposer de l’affichage des bornes de recharges. Pas sûr que ce soit cela qui motive en premier le choix du eSprinter. Ce sera plutôt la réputation de robustesse du modèle, le professionnalisme du réseau de concessionnaires Mercedes VI habitués aux véhicules carrossés ou encore le réel agrément de conduite qui seront convaincants.

Reste un point essentiel et qui pourra être un frein important : le prix de vente de ce eSprinter benne (en finition Pro) qui s’affiche, avec sa batterie 81 kWh et sa quinzaine d’options (dont la navigation), à 83 012 € HT.

Article rédigé pour Batiactu par Guillaume Geneste.


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